中山大学外国语学院834法语语言文学历年考研真题及详解(txt+pdf+epub+mobi电子书下载)


发布时间:2020-05-14 21:43:54

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中山大学外国语学院834法语语言文学历年考研真题及详解

中山大学外国语学院834法语语言文学历年考研真题及详解试读:

2017年中山大学834法语语言文学考研真题及详解

Partie de la linguistique 语言学部分 50%

1. Quelles sont les différences entre la langue et le langage ? 10%【答案】La langue est un système évolutif de signes linguistiques, vocaux, graphiques et gestuels, qui permet la communication entre les individus, alors que le langage est la capacité d’exprimer et de communiquer au moyen d’un système de signes. La langue est une des nombreuses manifestations du langage.

2. Préciser les fonctions des composants (marqués en forme différente) de la phrase suivante ? 10% Monsieur Ma est un professeur qui aime bien expliquer la grammaire. (Tels que sujet, verbe, complément d’objet indirect...)【答案】« Monsieur Ma » est le sujet ; « est » le verbe ; « un professeur » est l’attribut du sujet et l’antécédent de la proposition relative ; « qui » est le pronom relatif ; « aime » est le verbe ; « bien » est l’adverbe ; « expliquer » est le complément d’objet direct du verbe « aime » ; « la grammaire » est le complément d’objet direct du verbe « expliquer ».

3. Veuillez expliquer les différences entre le signifiant et le signifié, avec un mot par exemple. 10%【答案】Le signifié désigne la représentation mentale du concept associé au signe, tandis que le signifiant désigne la représentation mentale de la forme et de l’aspect matériel du signe. On utilise le mot « arbre » pour désigner le réel arbre. Le mot « arbre » est donc le signifiant, alors que ce que le mot désigne est le signifié.

4. D'après vous, quelles sont les caractéristiques de la langue française ? (Écrivez un petit texte d'entre 100 à 150mots. Attention aux bonnes expressions, à la structure et à la logique) 20%【答案】

Une des caractéristiques de la grammaire française est la richesse de ses temps et modes. Toutefois, cette richesse tend à se réduire à l’oral. Certains temps ne se trouvent guère plus qu’à l’écrit. Comme le français est écrit avec l’alphabet latin de base, elle ressemble beaucoup à l’anglais. Grâce à ses normes orthographiques assez rigoureuses et détaillées, elle est considéré comme la langue la plus précise du monde et souvent utilisée comme langue officielle et de travail de plusieurs organisations internationales.

La majorité du fonds lexical français provient du latin ou bien est construit à partir des racines gréco-latines. La langue française se caractérise aussi par les emprunts à d’autres langues : d’abord à l’anglais, puis à l’italien, aux autres langues romanes, aux langues germaniques tels que l’allemand et le néerlandais.Partie de la littérature 文学部分 100%

1. Répondez aux questions suivantes (60 pts)

1) Comment appelle-t-on les récits épiques du Moyen Age qui ont précédé l'apparition du genre romanesque ? /5 pts.【答案】Les chansons de geste.

2) Quels sont les deux sens du mot « roman »? /10 pts.【答案】Au Moyen Age, le roman désigne une oeuvre en vers ou en prose, présentant des aventures surnaturelles et rédigées en langue romane. Maintenant, il désigne plus souvent une oeuvre en prose, relativement longue, basée sur une intrigue imaginaire qui dépeint l’évolution et la psychologie des personnages.

3) Citez un roman symbolique du moyen Age./5 pts.【答案】Le Roman de Renart

4) Citez les caractéristiques de l'Humanisme. Donnez le nom d'un auteur emblématique de cette époque. /10 pt.【答案】L’appétit de savoir, l’esprit critique et l’attention à l’humain définissent les contours de l’Humanisme. François Rabelais.

5) Pourquoi ce nom « Philosophes des Lumières »? Que traduit cette métaphore ?/10 pts.【答案】Ce terme est utilisé pour désigner les philosphes avant vécu durant le XVIIIe siècle, tels que Montesquieu, Diderot, Voltaire et Rousseau. Les « Lumières » désignent métaphoriquement des connaissances, et non pas l’illumination divine.

6) Quelle(s) différence(s) faites-vous entre réalisme et naturalisme ? /10 pts.【答案】Le naturalisme est la suite logique du réalisme : ce dernier entend décrire ou dépeindre la réalité de la manière la plus précise possible avec des sujets et des personnages choisis dans les classes moyennes ou populaires. Le naturalisme poursuit dans cette voie, mais en akoutant un contexte physiologique et en montrant que le milieu où vit le protagoniste est l’une des raisons de son comportement.

7) Pourquoi parle-t-on au XXe de « Nouveau roman »? 10 pts.【答案】Le XXe siècle est marqué par les deux guerres mondiales et l’esprit des hommes est mis en question. Une révolution romanesque permet donc de traduire cette sensation de malaise et d’insécurité, mais aussi de casser la triste régularité d’une continuité littéraire jusque-là jamais remise en cause.

2.     Situez ces auteurs dans le temps. Diriez-vous XVIIe ? XVIIIe ? XIXe ? ou XXe ? (10 pts) .

Choderlos de Laclos, Racine, Honoré de Balzac, Emile Zola, Samuel Beckett, Molière, La Fontaine, Corneille , Louis Ferdinand Céline, Voltaire【答案】XVIIe : Racine, Molière, La Fontaine, Corneille ;

XVIIIe : Voltaire, Choderlos de Laclos ;

XIXe : Honoré de Balzac, Emile Zola ;

XXe : Louis Ferdinand Céline, Samuel Beckett .

3. Lecture et écriture (30 pts) .

En quoi les sentiments ressentis par les personnages de roman nous instruisent-ils ? Vous écrivez une courte dissertation(作文)à partir des trois questions suivantes en vous appuyant sur les textes du corpus et sur vos lectures personnelles :

1) Les sentiments ressentis par des personnages de romans nous instruisent sur les autres/10 pts

① Disséquer la psychologie des personnages pour comprendre un sentiment inconnu

② Éprouver un sentiment par procuration

2) Les sentiments ressentis par des personnages de romans nous instruisent sur nous-mêmes/10 pts

① Quand le romancier nous parle d'un personnage fictif, il nous parle de nous

② Le personnage romanesque tend à l'universalité

3) Les sentiments ressentis par des personnages de romans nous instruisent sur la beauté de la langue/10 pts

① Une langue musicale

② Une langue imagée

Texte 1 - Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves, deuxième partie. 1678

Mme de Clèves a épousé M. de Clèves sans en être éprise. Au premier bal de la cour, elle s'éprend du duc de Nemours, mais femme d'honneur et de devoir, elle tente par tous les moyens de réprimer cet amour qu 'elle juge coupable. Cependant, elle ne peut résister aux affres 痛苦 de la jalousie quand elle croit (à tort) que Nemours est épris d’une autre femme qu’elle.

Madame de Clèves lut cette lettre et la relut plusieurs fois, sans savoir néanmoins ce qu'elle avait lu. Elle voyait seulement que Monsieur de Nemours ne l’aimait pas comme elle l'avait pensé, et qu’il en aimait d’autres qu’il trompait comme elle. Quelle vue et quelle connaissance pour une personne de son humeur, qui avait une passion violente, qui venait d’en donner des marques à un homme qu'elle en jugeait indigne, et à un autre qu'elle maltraitait pour l'amour de lui ! Jamais affliction n’a été si piquante et si vive : il lui semblait que ’ce qui faisait l’aigreur de cette affliction était ce qui sétait passé dans cette journée, et que, si Monsieur de Nemours n’eut point eu lieu de croire qu’elle l’aimait, elle ne se fût pas souciée qu’il en eût aimé une autre. Mais elle se trompait elle-même; et ce mal qu’elle trouvait si insupportable était la jalousie avec toutes les horreurs dont elle peut être accompagnée. Elle voyait par cette lettre que Monsieur de Nemours avait une galanterie depuis longtemps. Elle trouvait que celle qui avait écrit la lettre avait de l’esprit et du mérite; elle lui paraissait ’digne d’être aimée; elle lui trouvait plus de courage qu’elle ne sen trouvait à elle-même, et elle enviait la force qu'elle avait eue de cacher ses sentiments à Monsieur de Nemours. Elle voyait, par la fin de la lettre, que cette personne se croyait aimée; elle pensait que la discrétion que ce prince lui avait fait paraître, et dont elle avait été si touchée, notait peut-être que l’effet de la passion qu'il avait pour cette autre personne, à qui il craignait de déplaire. Enfin elle pensait tout ce qui pouvait augmenter son affliction et son désespoir. Quels retours ne fit-elle point sur elle-même ! quelles réflexions sur les conseils que sa mère lui avait donnés !

Combien se repentit-elle de ne s'être pas opiniâtrée à se séparer du commerce du monde, malgré Monsieur de Clèves, ou de n’avoir ’pas suivi la pensée qu’elle avait eue de lui avouer linclination qu’elle avait pour Monsieur de Nemours! Elle trouvait qu’elle aurait mieux fait de la découvrir à un mari dont elle connaissait la bonté, et qui aurait eu intérêt à la cacher, que de la laisser voir à un homme qui en était indigne, qui la trompait, qui la sacrifiait peut-être, et qui ne pensait à être aimé d’elle que par un sentiment d’orgueil et de vanité. Enfin, elle trouva que tous les maux qui lui pouvaient arriver, et toutes les extrémités où elle se pouvait porter, étaient moindres que d'avoir ’laissé voir à Monsieur de Nemours qu'elle l’aimait, et de connaître quil en aimait une autre. Tout ce qui la consolait était de penser au moins, qu’après cette connaissance, elle n’avait plus rien à craindre d’elle-même, et qu’elle serait entièrement guérie de l’inclination qu’elle avait pour ce prince.

Texte 2 - Jean-Jacques Rousseau, La Nouvelle Héloïse, troisième parie, lettre V de Julie, 1761. Julie, éprise de Saint-Preux malgré la désapprobation de ses parents, vient de perdre sa mère. Cet état la laisse désemparée et rongée par le remords.

Elle n’est plus. Mes yeux ont vu fermer les siens pour jamais; ma bouche a reçu son dernier soupir; mon nom fût le dernier mot qu’elle prononça; son dernier regard fût tourné vers moi. Non, ce n’était pas la vie qu’elle semblait quitter, j’avais trop peu su la lui rendre chère; c’était à moi seule qu’elle s’arrachait. Elle me voyait sans guide et sans espérance, accablée de mes malheurs et de mes fautes : mourir ne fut rien pour elle, et son coeur n’a gémi que d’abandonner sa fille dans cet état. Elle n’eut que trop de raison. Qu’avait-elle à regretter sur la terre ? Qu'est-ce qui pouvait ici-bas valoir à ses yeux le prix immortel de sa patience et de ses vertus qui l’attendait dans le ciel ? Que lui restait-il à faire au monde, sinon d'y pleurer mon opprobre ? Ame pure et chaste, digne épouse, et mère incomparable, tu vis maintenant au séjour de la gloire et de la félicité; tu vis; et moi, livrée au repentir et au désespoir, privée à jamais de tes soins, de tes conseils, de tes douces caresses, je suis morte au bonheur, à la paix, à l’innocence; je ne sens ’plus que ta perte; je ne vois plus que ma honte; ma vie nest plus que peine et douleur. Ma mère, ma tendre mère, hélas ! je suis bien plus morte que toi! Mon Dieu ! quel transport égare une infortunée et lui fait oublier ses résolutions ? Où viens-je verser mes pleurs et pousser mes gémissements ? C’est le cruel qui les a causés que j’en rends le dépositaire ! c’est avec celui qui fait les malheurs de ma vie que j’ose les déplorer! Oui, oui, barbare, partagez les tourments que vous me faites souffrir. Vous par qui je plongeai le couteau dans le sein maternel, gémissez des maux qui me viennent de vous, et sentez avec moi l’horreur d’un parricide qui fut votre ouvrage.

Texte 3 - François-René de Chateaubriand, René, 1802

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